
Mieux nous connaître
Publié dans la Vienne Rurale, découvrez notre parcours et nos activités d’éco-pâturage dans cet article.
Publié dans la Vienne Rurale, découvrez notre parcours et nos activités d’éco-pâturage dans cet article.
Si l’on y croit bien entendu ! Quoiqu’il en soit pour chacun, les brebis du Champ des possibles font les stars dans le journal de La Nouvelle République !
Découvrez notre travail au long cours au fil de la lecture de cet article publié le 16 juillet 2020…
… et le point de vue de l’Université de Poitiers, premier établissement a nous avoir fait confiance et s’être engagé dans une démarche vertueuse et un contrat d’entretien par éco-pâturage.
Source : https://www.lanouvellerepublique.fr/poitiers/poitiers-pour-maud-regnier-le-bonheur-est-dans-la-bergerie
Solidaire, curieuse, désobéissante, intelligente, voici bien des qualités qui caractérisent les brebis Landes de Bretagne du Champ des possibles.
Et pourtant le tempérament suiveur et sans discernement du mouton est systématiquement mis en avant. Le mythe des moutons de Panurge de Rabelais a la vie dure. Le côté doux comme un agneau ne lui laisse que peu de chance de survivre et la brebis galeuse en prend pour son grade !
Heureusement, il existe Shaun le mouton 😉 et également des chercheurs qui ont étudié cet animal grégaire et peureux. Et contrairement aux apparences et préjugés, la réalité semble plus complexe et le mouton mal compris des hommes. Guy Theraulaz, éthologue et directeur de recherches au CNRS sur la cognition animale, a étudié les déplacements collectifs des troupeaux en pâturage. Ces observations démontrent que ces derniers ont mis en place une forme d’intelligence collective en alternant des phases de mimétisme (regroupement) et des phases de libre arbitre (dispersion). Cette stratégie leur permet d’optimiser les pâturages et la ressource alimentaire tout en se protégeant de possibles prédations : « manger sans être mangé ».
La mémoire et les facultés d’apprentissage sont également des qualités mises en avant par plusieurs chercheurs et notamment par l’Université de Cambridge qui a publié plusieurs études à ce sujet démontrant leur capacité à reconnaître une cinquantaine de leurs congénères et des visages humains en prenant l’exemple du portrait d’Obama.
Lisez ces quelques lignes pour en savoir plus :
#laviedetroupeau #intelligencecollective #memoire #stratégie #coopération #librearbitre #mimétisme #apprentissage #mouton #sheep
Découvrez les floraisons printanières et autres belles surprises aperçues lors des suivis et de la surveillance des brebis, ce relevé n’est pas exhaustif. Profitons de ce post, pour rappeler que le pâturage extensif est un très bon moyen pour améliorer la diversité floristique des milieux*.
En broutant, piétinant les herbes hautes, les brebis favorisent une hétérogénéité de la strate herbacée et permettent l’apparition d’une diversité de micro-habitats favorables à l’installation de nouvelles espèces et aux plantes annuelles. Cela profite également aux insectes floricoles, aux animaux coprophages et ceux qui hivernent dans les chaumes de graminées !
Et… n’oublions pas, dans cette diversité, l’importance du transport des graines assurée par la laine fraichement tondue des brebis !
* « Le pâturage extensif est favorable à la diversité de la faune et la flore (+ 32 % par rapport à la fauche). (…) Nos relevés viennent corroborer les analyses nationales des programmes de science participative Propage et Florilèges – prairies urbaines » Selon FLANDIN, J. & PARISOT, Chr. 2016, Guide de gestion écologique des espaces
Mieux connaître notre démarche c’est ici
Oui, bien évidemment ! Et pour laisser cette diversité s’exprimer, les méthodes d’entretien des espaces verts que vous choisissez ont un rôle essentiel et cette problématique est d’autant plus prégnante dans les zones d’activités économiques.
Créer des zones de refuges pour la petite faune, assurer la présence d’habitats variés et utiles, anticiper un plan de gestion différenciée* sont des solutions simples.
Voici quelques conseils faciles à mettre en œuvre :
– Limitez les zones de tonte :
Laisser la végétation s’exprimer et créer des ambiances paysagères uniques, renouvelées et agréables (labyrinthe, zone de pause,…) en jouant sur la perception des zones tondues et non tondues. Assurément, vous aurez de belles surprises (floraisons, papillons,…). Car oui, la tonte mécanique n’est pas systématique, elle est même responsable du tassement des sols, de l’appauvrissement de la végétation par son homogénéisation, de la perturbation de la pollinisation, etc.
– Plantez des arbres, des arbustes et prenez soin d’eux :
Choisir des essences variées, adaptées au climat et au sol, diversifiées dans leurs périodes de floraisons ou dans leurs aptitudes (épineux ou non, caduques ou persistants…). Préserver les racines et les troncs des arbres en ne tondant pas systématiquement sous leur houppier. Intervenez pour les petits travaux de tailles au bon moment (entre septembre et février) et en particulier après les périodes de nidifications des oiseaux.
– Réduisez les passages à la déchetterie :
Considérer les reliquats de tonte, de feuilles, de taille comme des ressources plutôt que des déchets. Leur réemploi peut être bénéfique pour limiter la ressource en eau (paillage des massifs ou du potager) ou pour reconstituer des sols appauvris (terreau de feuilles par exemple).
Et aussi, osez aller plus loin 😉
Transformer ces espaces en projets durables et conviviaux : créez un jardin potager, mettez en place un composteur collectif, optez pour l’éco-pâturage pour les plus grandes surfaces d’espaces verts !
Pour aller plus loin dans cette démarche :
– Gestion différenciée : https://www.adalia.be/la-gestion-differenciee
– Prom’haie : http://www.promhaies.net/
– LPO : https://poitou-charentes.lpo.fr/plaquettes-thematiques/
– API’zone : https://www.apizone.fr/
– Compost’age : http://www.compost-age.fr/
Le champ des possibles peut vous accompagner dans cette réflexion, vous redirigez vers des partenaires selon votre projet ou intervenir sur ces méthodes d’entretien le cas échéant.
Appelez-nous et discutons-en !
Petite vidéo de l’arrivée des 4 nouvelles brebis sur la seconde parcelle du campus universitaire de Poitiers. Après un hiver des plus doux et des plus pluvieux, le cheptel est désormais composé de 10 brebis pour 1 hectare au total. Compte tenu des conditions de confinement, les installations se déroulent cette fois-ci en solo.
Pour les passants, la présence des brebis semble être la respiration de la journée.